Le départ en retraite progressif a le vent en poupe
D'après un récent sondage mené par Desjardins Assurances, 75% des travailleurs canadiens envisagent d'échelonner leur départ en retraite plutôt que de partir du jour au lendemain. Comment ? En réduisant le nombre d'heures de travail hebdomadaire ou en prenant des vacances plus longues. Ce désir de départ progressif est particulièrement marqué parmi les 18-39 ans (76%) et s'amoindrit avec l'âge (66% pour les 40-64 ans et environ 50% pour les plus de 65 ans). Les Canadiens seraient motivés par un départ en douceur pour plusieurs raisons. La possibilité de conserver leurs garanties d'assurance maladie est le facteur le plus déterminant. Viennent ensuite un environnement de travail stimulant, un poste moins exigeant, et un salaire plus attractif.
Pénurie croissante d'ingénieurs expérimentés et spécialisés au Canada
Un rapport publié ce mois-ci par Ingénieurs Canada met en évidence le manque d'ingénieurs ayant plus de 10 ans d'expérience spécialisée. D'ici 2020, le départ en retraite de 95 000 ingénieurs devrait aggraver la situation. Selon l'organisme, des solutions doivent être envisagées afin de pallier la pénurie de main d'œuvre à venir en matière de formation des nouveaux diplômés et d'intégration des ingénieurs étrangers. Pour ces derniers, les perspectives d'embauche seraient optimales puisque les employeurs devront recruter dans le cadre de projets spécifiques. Les jeunes diplômés auraient, quant à eux, plus de mal à se faire une place, du fait de leur manque d'expérience. Enfin, l'étude révèle également que la croissance de l'emploi dans le secteur du génie varie d'une région à l'autre, et s'avère plus prononcée dans les provinces à l'ouest du Québec.
Les économies émergentes en quête de main d'œuvre pour 2013
Les intentions d'embauche sont particulièrement élevées dans les pays émergents pour cette année, d'après une enquête réalisée par CareerBuilder auprès de 6 000 responsables de recrutement dans les 10 plus grandes économies mondiales. Ce sont l'Inde et le Brésil qui se positionnent en tête avec respectivement 71% et 67% des recruteurs qui envisagent d'embaucher des travailleurs à temps plein pour des contrats à durée indéterminée. Les moins optimistes en matière de recrutement sont les employeurs italiens (19%), japonais (22%) et français (24%). Mêmes tendances en matière de santé financière : le nombre d'entreprises qui connaissent une meilleure situation que l'année passée à la même période est le plus élevé en Inde (81%) et au Brésil (80%). Les moins biens lotis demeurent l'Italie (25%), le Japon (34%) et la France (38%).